Élyse Giroux
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Dans les légendes de mes multiples voyages dans le monde du Grandeur Nature, là où les royaumes de la fantaisie et de la réalité s'entremêlent, réside un témoignage de l'artisanat et de l'aventure, forgé par les mains exceptionnelles de Calimacil.
Depuis plus de deux décennies, j'ai arpenté des chemins tant ombragés qu'ensoleillés, vêtu non pas d'acier mais de mousse et de latex — les outils des héros et des voleurs, animés par l'art d’une entreprise locale qui a su m’accompagner dans toutes mes épopées.
Dès les premières dagues du Phoenix qui ont orné mes mains, leurs lames, que plusieurs critiquaient à l’époque d’être à contresens, n'étaient pas une imperfection à mes yeux, mais un hommage à l'esprit de mon elfe roublard parcourant les terres d'Azeroth.
Chaque arme est devenue bien plus que de simples accessoires, elles sont devenues symboles d’histoires et d'identité.
Inspirés par des rêves de jeunesse issus de films tels que Le seigneur des anneaux ou Le Dernier Samouraï. Chaque lame, par son élégance, murmurait des promesses de batailles remportées et d'ennemis vaincus.
Un de mes katanas a connu sa fin tragique entre les mains d’un ami, qui le maniait par égo et imprudence plutôt que par bravoure et discernement. Mais là où des artisans moindres auraient fléchi, Calimacil s'est élevé, remplaçant la lame brisée sans même hésiter.
Parmi les trésors que j'ai eu le privilège de posséder se trouve le bâton double de Kira, une arme légendaire inspirée des Chevaliers d'Émeraude. Ce chef-d'œuvre m'a accompagnée à travers de nombreuses aventures, survivant même aux hivers les plus rigoureux malgré mes propres négligences à le laisser dehors.
L'épée de Geralt — une merveille d'équilibre et de finesse rappelant des histoires racontées dans les coins sombres de tavernes obscures. Tranchant l'air avec une grâce telle qu’elle témoigne de la dévotion de Calimacil à la fois sur l’apparence et la fonction.
Il existe une arme légendaire — Imperious, l'Épée de Daylen Namaran, Fléau des Nations. Avec sa lame bleue émettant des effluves magiques, et une garde dorée qui brillait d'une splendeur royale, elle est devenue non seulement l'une de mes armes favorites, mais aussi une extension de ma Paladine, protégeant ainsi la toile de Mystra.
Dans le royaume des elfes, où grâce et vitesse s'entrelacent comme les branches des vieux chênes, j'ai manié non pas une, mais deux Épées Immortelles de Nalandra, qui combinées avec mon arc, m'ont rappelé les archers elfiques des contes anciens — Toussotte, Legolas! — et les forêts silencieuses où seul le murmure des flèches brise les échos.
Pourtant, parmi tous ces trésors, une lame ancestrale autrefois réputée perdue à jamais, brille au-dessus de tout dans mon cœur — l'édition spéciale Ragnar.
Créée à l'image des récits vikings depuis longtemps racontés, elle fut un précieux cadeau, offert et reforgé par la main même de Calimacil, tel la célèbre épée d’Isildur.
Non seulement cette lame regorge d'histoire, mais elle incarne également pour moi l'héroïsme de Freddys, la dernière fille d'Uppsala, et résonne avec l'esprit de légendes telles que Ragnar Lothbrok et Bjorn Ironside.
À travers la neige et les tempêtes, les batailles et les trahisons, les lames de Calimacil ont été bien plus que des compagnons. Elles ont été des conteuses tissant des récits qui traversent l'étendue de l'imagination.
Elles ont enduré le froid de l'hiver et la chaleur de l'été, les épreuves du combat et l’allégresse des victoires remportées et symboles de rêves rendus réels par le toucher de la mousse et l'esprit des légendes anciennes.
Alors que les bardes racontent les récits de nos victoires, que les chants s'élèvent et que nous célébrons, Calimacil nous accompagne fièrement à la ceinture, dans toutes nos aventures.
Ainsi, à tous ceux qui cherchent la frénésie du combat et la merveille des récits inédits, je lève mon verre en hommage à Calimacil. Ils ne sont pas de simples artisans, mais les architectes de notre imaginaire — forgeant la mousse en mythe et mémoire, et tissant la trame des légendes à venir.